Êtes-vous sûr de vouloir envoyer ce courriel ?
Faute d’orthographe, mauvais destinataires, données confidentielles… qui n’a pas amèrement regretté d’avoir adressé un courriel juste après avoir cliqué sur le bouton « envoyer ». Une situation quelquefois critique et au mieux embarrassante que certains gestionnaires de messagerie permettent d’éviter. Présentation de quelques solutions.
Le temps de réfléchir
Pour éviter la catastrophe, Gmail, depuis la toute fin du mois de juin, propose à ses utilisateurs un répit de quelques secondes entre le moment du « clic » sur le bouton « envoyer » et l’expédition du message. Un délai au cours duquel l’expéditeur a la possibilité d’annuler l’envoi en sélectionnant, dans le menu contextuel jaune de haut d’écran, la fonction du même nom. Pour bénéficier de cette fonction, il suffit de cliquer sur le bouton en forme de roue dentelée, de cocher « Activer Annuler l’envoi » et de définir la durée du délai de réflexion (de 5 à 30 secondes). Une fonction équivalente est également proposée aux utilisateurs de Thunderbird à condition toutefois qu’ils installent l’extension opportunément baptisée « Send later ».
L’annulation du message
Si Gmail et Thunderbird offrent le temps de la réflexion, Outlook, sans doute l’un des outils de messagerie les plus utilisés par les entreprises, permet, quant à lui, de purement et simplement annuler un message envoyé. Dans les faits, une fois l’erreur identifiée, l’expéditeur doit afficher le message incriminé, ouvrir le menu « Actions », puis cliquer sur « Rappeler ce message ». Ce dernier est alors tout simplement supprimé de la boîte de réception du ou des destinataires. Mais attention, cette opération n’est fonctionnelle qu’entre utilisateurs d’Outlook et à condition que le destinataire n’ait pas encore ouvert le message.