Samsung propose un Galaxy S4 tout-terrain

Le Galaxy S4 Active, dernier smartphone du fabricant coréen, ne craint ni l’eau, ni la poussière.

Samsung vient d’annoncer la prochaine sortie d’une version « durcie » de son smartphone vedette, le Galaxy S4. Baptisé S4 Active, cette appareil offre à peut prés les mêmes caractéristiques techniques que son aîné et bénéficie en plus d’une certification IP67, ce qui lui permet de résister aux environnements humides et poussiéreux auquels sont soumis nombre de professionnels travaillant à l’extérieur.

Vous avez dit IP67 ?

Il existe plusieurs normes que les fabricants doivent respecter pour faire certifier leurs appareils. La plus connue est la norme IP (Ingress Protection) qui a pour objet de valider les capacités de résistance contre l’infiltration. La norme IP est composée de deux chiffres. Le premier (0 à 6) mesure la résistance à l’infiltration de corps étrangers solides en tenant compte de leur taille (de plus de 50 mm à la poussière). Le second (0 à 9) analyse la résistance aux liquides (des projections de gouttes d’eau à l’immersion dans plus d’un mètre d’eau). Le Galaxy S4 Active est certifié IP67, ce qui veut dire qu’il est protégé contre les poussières les plus fines et qu’il peut être immergé sans dommage jusqu’à un mètre de profondeur. À titre de comparaison, le Xperia Z de Sony, son principal concurrent sur le marché des smartphones « étanches » est certifié IP57.

Plus grand et plus lourd

Pour assurer son étanchéité, la S4 Active a changé de coque. Un changement qui, comparé au S4 classique, augmente sa longueur de 3 mm, sa largeur de 1,3 mm et son épaisseur de 1,2 mm. Quant à son poids, il passe de 130 g à 151 g. Pour le reste, outre un appareil photo numérique mois performant (8 Mp contre 13 Mp), le Galaxy S4 Active profite des mêmes caractéristiques techniques que le modèle traditionnel.

Le Galaxy S4 Active devrait être commercialisé en France dès cet été. Pour le moment, aucune indication tarifaire n’a été communiquée par Samsung ou par ses distributeurs.

Article du 18/06/2013 - © Copyright Les Echos Publishing - 2013