Nouveau record pour l’OAT 10 ans !

Le taux de l’OAT 10 ans est passé sous la barre des 1 %, ce qui a des conséquences sur l’activité des acteurs économiques du pays.

L’OAT 10 ans (l’obligation assimilable du Trésor) vient d’établir un nouveau record. En effet, son taux d’intérêt est passé sous la barre symbolique des 1 % (0,965 % au 9 décembre 2014). Ce qui n’était encore jamais arrivé depuis sa création. La cause étant notamment que les investisseurs au sens large (États, institutionnels…) acceptent une rémunération moins importante compte tenu de la qualité et de la sécurité qu’offre la dette française. Une confiance accordée pourtant à un pays dont l’environnement économique est plutôt morose.

Rappelons que les OAT représentent l’endettement à long terme de l’État français. Les OAT sont des titres assimilables, émis pour une durée pouvant aller jusqu’à 50 ans. Et à l’instar des obligations classiques, ces titres de créances ouvrent droit, chaque année, au versement d’intérêts et au remboursement du capital à l’échéance de l’emprunt.

La baisse de ce taux apparaît-elle comme une bonne nouvelle ?

C’est une bonne nouvelle pour l’État français car ce taux excessivement bas lui permet de financer sa dette à moindre coût et donc de réduire quelque peu la pression sur le déficit budgétaire. Sont gagnants également les établissements financiers car l’OAT 10 ans influe, en partie, sur leur taux de refinancement. Taux servant notamment de référence pour fixer le taux d’intérêt qui sera appliqué aux crédits immobiliers. C’est donc le bon moment pour souscrire un prêt habitat ou le renégocier.

En revanche, cette baisse est peut-être une moins bonne chose pour les épargnants car le taux de l’OAT a des incidences sur certains produits financiers. Ce type d’obligation détermine par exemple les performances des fonds en euros des assurances-vie.

Une réallocation d’une partie de ses actifs peut être alors une solution pour dynamiser le rendement de son contrat !

Banque de France – Taux indicatifs des bons du Trésor et OAT

Article du 12/12/2014 - © Copyright Les Echos Publishing - 2014